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6 juillet 2021 2 06 /07 /juillet /2021 15:05

Ce blog, dont l’intention première est de donner des conseils alimentaires pour maintenir et améliorer sa santé, peut également aider, dans ces temps de Guerre  déclarée par le Commandant en chef des Armées et Président de la République (cf. notre Constitution), à lutter contre la propagande généralisée et la censure des propriétaires des tuyaux médiatiques. Aussi  je reproduis , ci-après , le dernier texte du blog du Docteur Gérard Maudrux, ancien chirurgien urologue à Grenoble, ancien Président élu et réélu de la Caisse de Retraite des Médecins… viré par le Pouvoir… pour raisons d’Honnêteté et de Clairvoyance dans la faillite prochaine de la retraite par répartition d’une société vieillissante accrochée à ses illusions de grandeur ancienne.

 

« Covid : anguille sous roche ou science-fiction ?

Posted on 3 juillet 2021 by Gérard Maudrux

Si vous donnez de l’ivermectine à une anguille, elle meurt. En effet ce médicament est très toxique pour la faune aquatique. Il faut donc protéger les anguilles et éliminer l’ivermectine.

(Ironie du Docteur Maudrux contre tous ceux qui ont de gros intérêts à dissimuler l’efficacité de ce médicament dans le traitement ambulatoire de cette anthropo-zoonose actuelle…)

Nous sommes dans une situation inédite, qui était inimaginable il y a 18 mois. Du jamais vu depuis que l’humanité existe. Incompréhensible : face à une maladie infectieuse (ce n’est pas la première, il y en a eu beaucoup), on a immédiatement interdit de traiter. On a empêché de traiter. On a empêché d’essayer de traiter. On a bloqué toutes les études avec la pharmacologie existante, quel que soit le produit. On a poursuivi ceux qui traitaient et on a obligé à se taire ceux qui voulaient faire part de leurs résultats. On a mis en avant des études frauduleuses qui dénigraient tout traitement, pour mieux ignorer les autres études, en critiquant la méthode pour ne pas parler des résultats. On a ignoré et caché les résultats de terrain. Aucune maladie, même les plus graves, aucune épidémie, même les plus mortelles, n’ont subi ce traitement. Les médecins ont été d’emblée déchargés du dossier.

On peut penser que nous avons de mauvais dirigeants, de mauvais médecins, qui font des erreurs ? Non ! Cette attitude est mondiale et, dès qu’un pays traite, le chevalier noir OMS se précipite pour arrêter cela, et on censure toute information venant de ce pays. Nous avons des problèmes avec le variant indien, les Indiens eux s’en sont débarrassés très rapidement en cinq semaines, mais il ne faut pas que cela se sache. Des pressions sont exercées sur les Etats récalcitrants au non traitement par les autorités médicales, par les laboratoires. On a accusé des traitements utilisés sans dangers depuis des décennies d’être dangereux, pour les remplacer par d’autres proposés par les labos, coûteux, dangereux et non efficaces. Des fortunes se font et se défont avec cette situation. Bill Gates a investi 55 millions dans BioNTech, moyennant participation qui vaut aujourd’hui 550 millions. Il défend les vaccins, bien entendu sans aucun conflit d’intérêt. Pourquoi n’a-t-il pas investi aussi, afin de traiter par tous les moyens possibles, dans les traitements précoces tombés dans le domaine public ? Les US viennent d’investir près d’un milliard dans le dernier produit Merck, sans garantie, combien ont-ils investi dans les molécules tombées dans le domaine public ?

Comment expliquer ce refus de traiter une maladie, cette remise en cause fondamentale des bases de la médecine, de son existence ? Comment expliquer que, chez nous, « l’affaire » soit traitée en « Conseil de défense », à l’Elysée, afin de bénéficier du « secret défense », alors même que début 2020 on ne nous parlait pas d’épidémie de cette ampleur, qui n’arriverait probablement pas chez nous, et que la situation était sous contrôle. Qu’avait-on à cacher derrière ce « secret défense » ? Même la grippe espagnole ou le Sida (qui inquiétait autant au début) n’ont pas eu droit à ce traitement, et ce Conseil de défense n’a jamais eu à s’occuper de médecine, mais de menaces terroristes.

Depuis des mois, vous ne m’avez pas vu suivre toutes ces théories sur l’origine du virus, sur les intentions de certains de réduire, voire détruire l’humanité. Avec le recul, vu le comportement des Etats, en essayant de comprendre l’incompréhensible, je m’oriente, à tort ou à raison, vers un schéma complètement fou qui tient la route.

En ce qui concerne l’origine du virus, le discours des complotistes de la première heure est de plus en plus repris par beaucoup de médias, voire par certains à l’OMS. Pour ma part j’ai toujours pensé que l’accident était plausible (mais pas l’intention). S’il est arrivé à Wuhan, il aurait pu arriver dans n’importe quel labo P3 ou P4, le risque zéro n’existe pas.

Sans rentrer dans le débat normal ou pas, il me paraît normal que tous ces labos manipulent, fabriquent des virus, les croisent, pour étudier leurs faiblesses, afin de rechercher vaccins et traitements, ou leurs forces, le domaine militaire n’étant en rien exclu, on en a vu d’autres. S’ils ne faisaient pas cela, à quoi ces labos serviraient-ils ? C’est pour cela qu’ils existent, et uniquement pour cela, il ne faut ni l’oublier, ni le nier.

Un accident est donc arrivé, et c’est là que mon délire intervient, en me disant “qu’est-ce que je ferai si cela arrive ?” J’alerte discrètement et tout s’enchaîne de manière évidente. Imaginons un film catastrophe de science-fiction : un virus fabriqué pour une bonne cause s’échappe, il est potentiellement très contagieux et mortel, il n’y a pas de traitement connu, il pourrait décimer la moitié des habitants de la planète. Les responsables alertent donc les autorités sanitaires mondiales et tous les pays du danger potentiel, en leur disant également qu’ils ont toutes les caractéristiques du virus, son génome, et que l’antidote vaccinal peut rapidement être mis en place si on accélère certaines procédures d’autorisations. Les labos sont prêts, ils ne demandent que ça, des brevets ont d’ailleurs été déposés dans ce sens. Il faut gagner quelques mois pour que tout se mette en place.

A partir de là, tout s’enchaîne. Incompréhensible pour celui qui ne sait pas, logique pour celui qui sait. Mais il y a panique ! Or la panique et la peur peuvent faire faire des erreurs à des personnes (en principe) normalement constituées. On confie tout aux seuls capables d’avoir la clé, on s’en remet totalement aux laboratoires, bloquant tout le reste, et on recouvre le tout d’une chape de plomb “secret défense” en attendant le traitement miracle.

Si ce scénario peut se tenir, la peur empêche de voir que, finalement, la situation n’est peut-être pas si grave que cela, que ce scénario n’est pas catastrophique et a déjà été maîtrisé par le passé. Avec les œillères de la peur, voilà ce qu’on ne voit pas :

1) Est-ce si contagieux ? En mars 2020, on parlait de R0 à 3 pour la covid, versus 1,5-2 pour la grippe saisonnière. Avec cet indice, en 18 mois de grippe saisonnière, tout le monde aurait été contaminé 3 fois, et l’immunité collective aurait été atteinte spontanément depuis longtemps. Pour la covid, on n’est même pas sûr qu’aujourd’hui 20% de la population ait été contaminée.

2) Est-ce si dangereux ? En dessous de 75 ans, cette grippe est bien moins dangereuse que la saisonnière, sauf en association avec moins de 10 pathologies à protéger, comme l’obésité, le diabète, l’hypertension sévère, l’insuffisance respiratoire,… Hormis ces cas, aucun problème. C’est sur cette population qu’il faut mettre le paquet. La grippe saisonnière fait 10-15 décès par an chez les moins de 15 ans, contre 1 pour la covid (qui présentait plusieurs de ces pathologies). Celui qui n’a aucune de ces pathologies maintenant bien connues, a plus à craindre de la grippe saisonnière que de la covid.

3) Le blocage « bête et méchant » de tout traitement précoce empêche de voir qu’il y a nombre de traitements autres que ceux promis, dont auraient pu bénéficier nombre de patients, surtout les plus fragiles. Cette politique ne leur a donné aucune chance.

4) Le traitement miracle promis ne donne pas les résultats attendus. Peut-être ajouter quelque chose d’autre ?

Comment se fait-il que des médicaments éprouvés, quasi inoffensifs, ayant sauvé des centaines de millions de vies, deviennent tout d’un coup dangereux du jour au lendemain ? Comment se fait-il que des spécialistes, mondialement reconnus depuis des décennies, deviennent soudain des charlatans ? Comment se fait-il que les études et publications, qui hier ne posaient aucun problème, soient tout à coup mauvaises à 99% sur ce seul sujet ? Comment se fait-il que les 193 études sur l’hydroxychoroquine (66% d’efficacité sur 271 747 patients) et les 60 études sur l’ivermectine (80% d’efficacité sur 18 931 patients) auraient été faites pour la première par 2 991 médecins, pour la seconde 549 médecins, tous devenus du jour au lendemain de dangereux incompétents qu’il faut faire taire et interdire d’exercer ?  Qui les jugent ? Des gens qui ne soignent pas ! Comment se fait-il que ceux qui hier fustigeaient les blocages internet de Twitter, de Facebook, de YouTube par la Chine, la Corée du Nord ou la Birmanie, fassent la même chose ? Comment se fait-il que des prix Nobel, qu’un ancien directeur de Pfizer ou que l’inventeur des vaccins à ARN, soient censurés ? Comment se fait-il que l’Etat qui, hier, accusait les médecins de se faire influencer par les laboratoires, se fasse lui-même influencer à 100% par ces laboratoires, etc. Vous pensez qu’ils sont tous devenus fou ? Cela en fait un peu trop d’un coup. Non, eux savent ce qu’ils font et pourquoi, vous vous ne le savez pas.

Alors je ne sais pas si je délire ou non. Si c’est le cas, j’aimerais bien que l’on me donne une explication cohérente sur cet enchaînement de faits depuis 18 mois, justifiant que, pour la première fois, ce ne sont pas les médecins qui traitent une maladie, mais les politiques, et en concertation dans le monde entier. Il doit bien y avoir une raison ? »

https://blog-gerard.maudrux.fr/wp-content/uploads/2021/03/Maudrux_G150x150-75x75.jpg

Gérard Maudrux

 

 

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29 décembre 2020 2 29 /12 /décembre /2020 19:32
Michel Foucault conceptualise la "biopolitique".

Michel Foucault conceptualise la "biopolitique".

 

Cette triste année 2020, au prétexte d’une pandémie virale, la France, « au meilleur système de Santé du monde » a vu l’État interdire aux médecins les moyens de soigner les Français,  comme ils  l’entendaient… c’est le seul pays au Monde (à part les dictatures...Chine,Corée du Nord, etc..) ou l’État se considère comme le Médecin en chef tout puissant, instruit  spontanément, sans avoir fait d’études médicales, par un "collège scientifique" de valets promus « conseillers du Prince », appointés par Big Pharma pour certains.

Où a-t-on vu des conseillers du Prince, dire autre chose, que ce que voulait entendre le Prince ?

Le résultat de ce fiasco sanitaire: la France est parmi les cinq premiers pays du monde où il existe le plus de morts par million d’habitants.

L'État-médecin a tout misé sur la World Compagny nord-américaine de l’industrie du médicament et  sa  méthodologie à fabriquer des « preuves scientifiques »  dans laquelle on "torture" les chiffres des résultats statistiques pour "les faire parler" (Evidence Based  Medicine) et les rendre ainsi  irréfutables. Son « Essai officiel Discovery » c'est terminé en eau de boudin… parce que les conclusions à mi-parcours ressemblaient trop à la thèse  marseillaise, que l'on accusait d'être trop "empirique", sans randomisation et  "groupe témoin" (c’est-à-dire des malades que l'on aurait soignés avec un placebo). Le savant marseillais était  un Humaniste et avant tout restait un Médecin qui voulait soigner des malades, comme la plupart des médecins généralistes de ce pays...  (Vous sachant  malade, voudriez-vous être volontaire pour faire parti d'un groupe témoin, en prenant le risque être soigné avec un placebo, alors  qu'il existe un médicament qui fonctionne ?)

Même l'une des principales revues de divulgation médicales  reconnaît avoir publié un faux article scientifique (Lancetgate). La corruption la plus banale, les conflits d'intérêts les plus humains atteignent les élites professorales. Les gens du Pouvoir écoutent plus facilement ces élites parisiennes, qu'un Savant marseillais à l'allure atypique, plus reconnu dans le Monde, qu'au sein de son propre pays, car l’on sait depuis longtemps que "nul n'est prophète en son pays".

Le zèle médiatique déployé actuellement pour la campagne d’inoculation d’ARN viral... aux gens âgés dans les EHPAD, avec une farce grotesque de "respecter leur libre arbitre", veut en réalité  masquer un scandaleux "essai thérapeutique de phase deux", qui fait trembler les généticiens honnêtes et sérieux. En effet, ceux ci connaissent la possibilité chez l’être humains de réactiver une transcriptase inverse…. et les rôles variés et incontrôlables des micros-ARN en génomique !

Michel Foucault (1926-1984) est un philosophe français célèbre pour ses réflexions autour des processus de Pouvoir, ses critiques des institutions comme la Médecine, la psychiatrie,  le système carcéral. Le terme « biopolitique » est un néologisme utilisé par Michel Foucault pour identifier une forme d'exercice du Pouvoir qui porte, non plus sur les territoires  mais sur la vie des individus et sur  des populations ; ce qui conceptualise le « biopouvoir ».

Nous en sommes arrivés à cette triste  période de biopouvoir , avec la proposition machiavélique d'une loi liberticide et d’un « Passeport sanitaire » qui crée deux catégories de citoyens : les gentils vaccinés et les vilains réfractaires.  

« Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire  et même d’y penser. »        Nicolas Machiavel, Le Prince.

J’engage mes lecteurs à consacrer un peu de leur temps à regarder le film documentaire remarquable      « MAL TRAITES ! COVID 19 »,

 https://www.youtube.com/watch?v=xRuH98LLPRk

dans lequel interviennent entre autres, deux de mes amis les docteurs Eric Ménat généraliste et Claude Lagarde pharmacien biologiste. Je réponds de leur intégrité et de leur Savoir bienveillant, de leur sincérité et de leur courage dans cette atmosphère biopolitique, à l'odeur désagréable pour ceux et celles qui conserve encore un sens olfactif non altéré par le brouillard politico-médiatique.

Je ne supporte pas l'idée que l'on puisse Penser à ma place pour me dire quel est mon intérêt,  organiser mon Bonheur, me diriger dans une Direction, qui n'est pas la mienne. Cette sensation personnelle s'appelle simplement : la Liberté... avec son corollaire immédiat, la Responsabilité.

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Published by Docteur Poinsignon
26 janvier 2020 7 26 /01 /janvier /2020 16:35
OSTEOPOROSE : DE QUOI PARLE-T- ON  AU JUSTE ?
Entre ,  l’ivresse " onaniste "  de l’État français, Léviathan omnipotent, qui emploie toute son énergie coercitive « pour notre Bien » ;  la cupidité sans limite de « Big Pharma » et de l’Industrie Agroalimentaire ; la crédulité niaise  de  bon élève du Corps médical  envers  ses Maîtres à penser devenus bouffis de « conflits d’intérêts »  et enfin, la candeur naïve  de trop  nombreux patients consommateurs passifs de soins,  ma  place sociétale de Médecin rhumatologue libéral est très mince et me semble de plus en plus étriquée. Ceci ne m’empêche pas, de me battre sur ce modeste blog à l’aide de ma  prose critique.

 Le sujet est constitué de quelques réflexions autour de l’ « Ostéoporose  post ménopausique  ou d’involution »,  placée sur le podium des maladies fabriquées (Disease mongering), au titre de la belle "Prévention" démagogique. Les apparences sont magnifiques… les " néo tartuffes" sont des esthètes malins.

Les Ostéoporoses d’autres étiologies sont hors de ce propos. En préambule,  je fais un résumé, pour éviter les interprétations fâcheuses des "intellectuels" myopes et  / ou formatés :

 Je ne prétends pas, que l’ostéoporose n’existe pas, je dis simplement que l’on majore un risque civilisationnel,  à l’aide de normes de densité, dont  les conclusions intuitives  sont  scientifiquement  inexactes, afin de transformer  ce risque  en maladie, qui nécessite urgemment des « traitements », la plupart  du temps inutiles, inopérants et surtout dangereux…par esprit de lucre. Le Marché ciblé est constitué par la moitié féminine  de l’Humanité. Il n’existe pas de "complot", il y a une erreur scientifique, qui rapporte beaucoup d’argent. C’est tout.

Définition racoleuse de l’ostéoporose par l’ « Organisation Mondiale de la Santé » (OMS) :

 « L’ostéoporose  est  une maladie généralisée du squelette, caractérisée par une densité osseuse basse    et des altérations de la microarchitecture osseuse,       responsable  d’une fragilité  osseuse         « exagérée»        « et donc »       d’un risque    « élevé »    de fractures. »

Où  a-t-on vu  une définition  aussi peu scientifique,  qui fait sourire n’importe quel  ingénieur, formé lui,  avec une assise de son intellect structurée   de  "Sciences dures" ?   Qu’est-ce que c’est  cette densité osseuse avec un T score, qui compare, à l’aide de statistiques torturées, la densité de l’os sur deux ou trois sites d’une femme de 55 ans  à celle  d’une jeune nord-américaine de 25 ans et qui par un diktat intéressé,  établit  une norme universelle  de "-2,5 écarts type" à la moyenne ?   Norme établie, dans une salle de réunion surchauffée  où des « experts » fatigués et  appointés par les fabricants de pilules chimiques,  en avaient assez  de "discutailler" les statistiques et qu’il fallait bien prendre une décision,  puisqu’ "on" les avait réunis  pour ce faire. Le Z score, qui lui  compare la densité mesurée de ladite femme de 55 ans, par rapport à son groupe d’âges, n’a pas été retenue…. Cela ne « détectait » (produisait !) pas assez de malades. Qui a réellement décrété que c’était une « maladie »  et pas simplement une manifestation du vieillissement humain, qui peut également atteindre bien entendu  l’Homo sapiens  male, un peu plus tard ? Est-ce que le terme « exagéré » est un terme scientifique ?  Les deux conjonctions de la définition « et donc » ne nous prennent-elles pas, par la main, pour le raisonnement  dirigé et pré mâché, vers le risque « élevé » (terme également très scientifique) de fractures…. ?

Ce n’est plus le médecin, qui établi le diagnostic par une méthodologie rationnelle, prudente de diagnostic positif, différentiel, étiologique ; c’est  la machine  statistique,  habilement paramétrée par les statisticiens de Big Pharma, qui établi le diagnostic sans aucune discussion : « la » Science  et  le  rayon X, l’absorptiométrie  bi-photonique « ont dit »,  point final.  (Avec un seul photon aurait-on pu discuter ?)

Les  « bandits manchots » des casinos sont également paramétrés pour  produire un certain nombre de gagnant par nombre de coups joués. Lorsqu’un  nouveau casino est implanté, on règle la machine à sous pour que le « Hasard » soit  très généreux au début. Après quelques mois de fonctionnement  la machine dégage beaucoup de bénéfices, avec un nouveau   réglage adapté.

Avec l’esprit « scientifique », qui caractérise désormais "l’obligée" OMS et ses généreux sponsors, pour le Bien de l’Humanité, bien sûr,  je me suis amusé à proposer une définition parodique  de la Vie.

La Vie est une maladie caractérisée par une lente dégradation chronique de tous les systèmes vitaux, responsable d'une fragilisation exagérée de l'ensemble des systèmes cellulaires, et donc,  d’un risque  élevé de mort.

Et bien oui, dès que l’on est né, l’on est un mort en sursis !

 Avec cette définition, l’on peut prévoir l’absence définitive de chômage médical, chez les descendants du Dr Knock.

 Soyons un peu plus précis et sérieux sur la notion de « Densité ».

Les femmes arrivent très  angoissées dans mon cabinet  devant le risque de fractures imminentes programmées par les résultats du densitomètre (densitomaître ?).

 Le « T score » est "normé" pathologique trois fois sur quatre.

(Statistiques personnelles, sur mon propre densitomètre, sur lequel  j’ai constaté les « discordances radio cliniques prévisionnelles », à savoir : des femmes, qui avaient un « très mauvais T score » et qui ne présentaient aucuns tassements vertébraux, ni de fractures « majeures », d’autres femmes,  qui présentaient des fractures osseuses après un traumatisme, sans diagnostic d’ « ostéoporose OMS », sur une durée  de plus de quinze ans d’observations. Ces discordances très gênantes m’ont  permises  de prendre conscience, peu à peu, de ma complicité naïve à  une grosse arnaque et surtout de regagner le libre chemin de ma rationalité scientifique.) 

La gravité prévisionnelle statistique fracturaire du T score est généralement "appuyée" très fortement, par le médecin "densitomaîtrelogue", lors de sa consultation. Celui ci ne  manque pas l’occasion d’utiliser son nouveau "Pouvoir prédictif"  menaçant, conforté par la  bonne conscience    de la prévention (anxiogène), qu’il met en place, quant à l’avenir  fracturaire de la femme ménopausée. Sûrement, pour cimenter  une bonne observance médicamenteuse de la pauvre femme, désormais atteinte, pendant plusieurs années ; elle qui descend de l’appareil  " mesureur "   abasourdie d’apprendre sa maladie insidieuse, avec un os complètement « poreux » voire « mité », qui ne fait même pas mal.

AU FAIT, C’EST QUOI LA DENSITE ?

La Densité est une mesure de Sciences Physique : c’est un rapport (une fraction) entre la Masse de matière en numérateur  sur le Volume  de cette même  matière, en dénominateur, autrement dit : la "masse volumique", nommée par la lettre grecque : rho (ρ), le tout, sur le référentiel de masse volumique de l’eau, c'est-à-dire : un, pour les solides. La masse volumique s’exprime en gramme par centimètre cube ou  en kilogramme par décimètre cube ou  en tonne par mètre cube. Généralement,  la densité est donnée en kilogramme par  mètre cube. Pour les gaz, le référentiel de masse volumique de comparaison est l’air. La densité est un rapport et n’a, en fait, aucune unité de mesure propre. La densité du plomb est : 11,3. La densité de l’or est : 19, 3.     Le fer : 7,9.    La densité du bois est variable selon les essences : le buis : 1,32. L’ébène : 1,16. Le sapin : 0,45. Le liège : 0,24. Le verre de vitre : 2,53. En gros, pour simplifier la compréhension : si la densité est supérieure à un, ça coule dans l’eau ; et si la densité est inférieure à un : ça flotte sur l’eau.

Pour aller au fond des choses, puisque l’on a parlé de masse volumique, je reviens sur la notion de Masse. La notion de Volume est plus simple à comprendre.

La Masse est une notion, qui n’est pas si facile que cela à appréhender. La plupart des gens confonde le Poids et la Masse, ayant oublié que le poids de quelque chose est une force variable, et que la masse de quelque chose est une grandeur  fixe. Le poids et la masse sont liés par la relation célèbre : P=M.g , le Poids est égal à la Masse multipliée par la pesanteur : g. Le kilogramme-poids de pommes de terre que vous achetez dans une station balnéaire, au niveau de la mer, n’aura pas le même poids, si vous le pesez (quelle idée !) au sommet du Mont-Blanc : résultat légèrement moins de  mille grammes…979 grammes,   alors que la Masse de pommes de terre n’aura pas changé. De plus, pour semer la confusion générale, l’unité de Masse est le Kilogramme (kg). L’unité de Poids  est le "Newton" (N), qui mesure la force d’attraction d’un astre sur un corps : la pesanteur g (g comme "gravité"). Mon épicier me prendrait encore plus pour un dérangé, si je lui demandai : vendez moi 9,81 Newtons de pommes de terre, s’il vous plaît. La plupart des médecins ont oublié le cours de physique de troisième du collège : « Poids, Masse, Pesanteur, Densité »… surtout,  lorsque la "machine" de densité osseuse leur offre sur un plateau des grammes par centimètre carré. Tout faux !…c’était  centimètre cube…même l’unité de leur densitomètre est falsifiée.

Dans mon cabinet médical pour tenter d’expliquer  ces notions à mes patientes,  je dispose d’un petit tube creux en carton blanc, de la même forme et de la même taille qu’une craie d’institutrice, avec laquelle celle-ci écrivait sur le tableau noir. Je pose la question à ma patiente : si je laisse tomber une craie sur le sol dur, que se passe-t-il ? Si je laisse tomber sur le même sol, ce petit tube en carton, que se passe-t-il ? Or la densité de la craie est  bien supérieure à la densité de ce petit tube en carton… qui ne casse pas…J’essaye, en tout cas, d’enlever  l’emprise pseudo scientifique et  la malédiction du densitomètre, du cerveau de ces victimes de la communication trompeuse de  Big pharma, relayée par la doxa rhumatologique (tu parles d’une "logique" !).

Densité et solidité.

Un amalgame de la « science » médicale très lucratif.

Il m’a fallu aller chercher et travailler  sur des programmes des grandes écoles d’ingénieurs (Mines, Ponts et chaussées, Polytechnique.) les enseignements de la Résistance et Solidité des matériaux : poutres de béton, poutrelles métalliques, matériaux composites, tiges et tubes de toutes sections, etc. pour confirmer mes observations empiriques. Attention, c’est énorme, allez vérifier vous même : il  n’existe aucune corrélation (en Physique des matériaux) entre la densité des matériaux et  la solidité de ceux-ci… Les sciences dures  ont conforté mes observations et  m’ont rassuré  sur mon équilibre mental d’un naturel critique, soit, mais nullement paranoïaque à la recherche d’une quelconque "théorie du complot». Sain de Corps et d’Esprit, j’essaye simplement  de pratiquer une Médecine scientifique sans succomber à un formatage pour perroquets décérébrés, fût-il à la mode dominante.

Dans ces programmes d’ingénieurs, qui construisent des tours de plus de  cent  étages, des ponts long de centaines de mètres, etc., il est question de « contraintes critiques », de « moments de torsion », « d’équation de déformation », de « torseur de cohésion », de « module d’élasticité d’ Young (MPa) », d’études du « flambement », de « sections et de formes en H des poutrelles » « de poutrelles en I à Profil Normal (IPN) avec les abaques de charges tolérées correspondantes aux dimensions »,  j’y ai appris entre autres , que «  les aciers doux et mi-durs ont la même résistance élastique en traction et en compression » et même que « le béton et la fonte ont des résistances élastiques très différentes en traction et en compression, ainsi que tous les matériaux non homogènes et non isotropes ». J’ai arrêté mes recherches aux « structures composites », aux « matériaux anisotropes et orthotropes », à la « loi de Hooke » et à « la théorie des plaques stratifiées de Love-Kirchhoff », sans trouver la moindre trace de densité !

Dans les différentes équations de ces programmes, qui je le rappelle  avaient  pour objet la résistance des matériaux, à aucun moment, je n’ai vu apparaître le terme de "densité" des matériaux, même comme cofacteurs accessoires ou très accessoires.

On peut empiriquement  comprendre aisément qu’une baguette en verre  se casse plus facilement qu’une baguette en bois de la même taille, même section, lors d’une chute, or le verre est plus dense que le bois ; une casserole ou une cocotte en fonte, alliage de carbone et de fer, se casse également, avec une simple chute sur un sol dur, malgré la densité élevée.

Dès ce moment-là, j’ai réalisé que le "densitomètre" m’avait pris pour un prescripteur  idiot… et comme, je ne suis pas moins susceptible que tout un chacun, je dois avouer que je lui en ai voulu… ajouté, bien sûr, à toute cette souffrance inutile, qu’il fait endurer aux femmes ménopausées "densitomaîtrisées" . Je ne fais plus fonctionner mon appareil de densitomètrie, que je considère comme une machine à fabriquer des « malades ». Ceux–ci ou surtout celles-ci, de bonne foi, demandent  légitimement des soins et des médicaments. Il est sûr que "soigner" des femmes  en bonne santé, en leur faisant consommer des médicaments, peut durer longtemps. Cela peut même constituer une très bonne rente avec la bénédiction des autorités sanitaires, puisque l’on soigne préventivement… un  risque surestimé de fractures, en le transformant commercialement  en maladie avérée dans l’imaginaire féminin, celui, déjà pas drôle de la période péri ménopausique. La perfidie du discours consiste à répéter : « c’est grâce au traitement, que vous ne présentez, encore, aucune fracture majeure et que vous n’aggravez pas vos tassements vertébraux », « il ne faut surtout pas l’arrêter… », « d’ailleurs, vous voyez bien que la densité osseuse est stabilisée » ou « qu’elle diminue moins… », (processus physiologique habituel après la période ménopausique). (Lorsque l’on regarde de près le Bénéfice Absolu des bisphosphonates, on s’aperçoit que ce sont des  résultats lamentables au niveau des résultats escomptés, mais tout à fait significatifs au niveau des effets néfastes.)

Densité osseuse élevée et fragilisation osseuse… un contre-exemple naturel gênant, qui fait capoter toute la densito-théorie. L’intuition prise en défaut.

Le souvenir d’une maladie génétique très rare (mutation du gène CLCN7) est revenu de très loin dans ma mémoire : l’ostéopétrose, ou maladie d’Albers-Schönberg ou encore appelé « maladie des os de marbre » caractérisée par des os denses et fragiles, maladie avec de nombreuses fractures « à bas niveau d’énergie » comme disent les spécialistes de l’os… j’avais oublié l’existence de cette maladie, que je n’ai jamais rencontrée.

 (À ne pas confondre avec une autre maladie génétique  « maladie des os de verre » classée sur le plan nosologique dans le groupe des « ostéogenèses  imparfaites »  par un défaut  de synthèse de  la protéine de collagène de tous les tissus de soutien, avec une atteinte du principal soutien squelettique osseux.  Les malades présentent des déformations squelettiques avec amyotrophies et des fractures fréquentes, sans rapport direct avec la minéralisation osseuse et sans rapport étiologique avec leur densité osseuse basse.)

 Par ailleurs, j’ai refoulé pendant des années (oui, oui…Freud !) mon expérience thérapeutique malheureuse avec le FLUOR, que j’ai prescrit, mea culpa, il y a trente ans, qui augmentaient  effectivement  la densité osseuse (sic) mais  qui rendait  l’os, moins élastique et donc plus cassant, (on parlait alors de « fractures en bâton de craie »), que l’os  "ostéoporisé"  par le rayon X du radiologue, (je n’avais pas  encore acheté le densitomètre).  Il fallait fluorer. (C’était « prouvé »… alors tous les rhumatologues français y sont allés…pour  fluorer l’os. De 1987 à 2001, date du retrait en catimini du fluor « thérapeutique ».)

 J’étais jeune et je croyais encore les Maîtres experts… au fil des années, j’ai appris à re-penser par moi-même… c’est plus difficile que de suivre aveuglément  le Maître, ou « l’Evidence Based  Medicine » (EBM) États-unienne, mais cela s’appelle la Liberté de penser, dont je suis toujours amoureux.

Alors… ! Que penser des "traitements" ?

 Les " traitements " de l’ « ostéoporose commune d’involution » sont appliqués de nombreuses années pour obtenir, rarement, une très légère remontée de la densité osseuse, Graal  thérapeutique illusoire, qui ne démontre, bien évidemment,  absolument pas une amélioration mécanique de la Solidité osseuse.

Ces traitements « préventifs » de fractures (vous lisez bien !) peuvent provoquer des fractures « atypiques » de la diaphyse fémorale, avec des temps de consolidations interminables, des nécroses osseuses définitives, des ulcérations  de la muqueuse digestive (bouche, œsophage, estomac, intestins.), et beaucoup d’autres manifestations graves de la santé des victimes de méthodes thérapeutiques fondées sur des certitudes erronées... en 2020 !  (Et je ne sais pas encore pour combien de temps.)

 J’ai l’impression que la Rhumatologie  marche, ici , sur la tête, on utilise des médicaments pour « prévenir » les fractures du col du fémur des femmes de 81 ans en moyenne (âge moyen de fracture du col du fémur en France), qui peuvent en provoquer sur le même os, un peu en dessous du col , chez des femmes  beaucoup plus jeunes .

« Ah ! Bon, ce n’est pas de chance, Madame, c’est très rare ! »

Je n’ai toujours pas compris, sur le plan pharmaco-biologique comment une même  molécule peut être, à la fois, bénéfique sur un (hypothétique) problème osseux d’une part et maléfique d’autre part. La liste des maléfices s’allonge : fracture majeure atypique, mort de cellules osseuses (ostéonécrose de la mandibule, du conduit auditif externe), mort de cellules de la muqueuse  digestive, DRESS syndrome - allergies mortelles, thromboses veineuses, fractures multiples "inattendues"  (sic) dès  l’arrêt du dernier  produit miracle inventé (DENOSUMAB), etc.

Plus les traitements durent longtemps, plus des effets indésirables non décrits antérieurement apparaissent. Les laboratoires sont heureusement contraints par la Loi, d’ajouter les effets nocifs sur les notices de leurs produits. Malheureusement, la plupart des médecins ne lise pas ces notices… ils en restent souvent à la connaissance de la molécule, lors de sa présentation sur le marché,  bien "marchandisée". Ces effets nocifs n’apparaissent pas dans  les essais cliniques de durée beaucoup plus courte, sur deux mille cobayes volontaires, alors qu’ils adviennent (« avec rareté »… disent-ils) parmi les centaines de milliers de consommatrices confiantes, sur de nombreuses années.

Les "experts" chargé de donner les autorisations de mise sur le marché d’un produit pharmacologique (l’AMM) sont la plupart du temps impressionnés par le résultat  des essais cliniques des inventeurs, car ils ne savent pas faire la différence entre un risque relatif (RR) et un risque absolu (RA). Les laboratoires et  leurs statisticiens sont passés maîtres à bien mettre en valeur, le bénéfice relatif de leur molécule, mais oublient de  préciser  le bénéfice absolu de leur produit miracle : en fait, le seul qui compte pour une large population rendue pathologique par modifications des normes.  Il faut rajouter, les différentes pressions, des médias  amplifiant les espoirs des nouveaux médicaments et celles des « sociétés savantes » ou même des « associations de malades » sponsorisées par l’industrie pharmaceutique, qui s’exercent sur le Comité Théodule, lui-même noyauté sur le plan politico-industriel, pour accorder l’autorisation de mise sur le marché : l’AMM. Bref, la pharmacologie industrielle  est contaminée par les intérêts marchands.

Les médecins, qui sont généralement "gentils" et veulent "bien faire" n’ont pas tellement développés leur Esprit critique… ce qui est quand même dommageable pour les patients.

Qu’est-ce que l’on entend par « Maladies civilisationnelle ».

 La fréquence de certaines maladies a tendance à augmenter dans le monde occidental. Le mode de vie sédentaire, l’alimentation moderne trop transformée (trop trafiquée) par l’industrie  agroalimentaire, les habitus toxiques, sont à la source de nombreuses maladies.  Les découvertes récentes des sciences « omiques »  montrent que notre génome est sensible  à ces modes de vie et influence "notre Santé" : simple résultante de la vie de nos cellules formant  nos différents tissus. Ce que l’on appelle la qualité de  l’Hygiène de vie, augmente ou raccourcit notre espérance de vie, c’est-à-dire accélère  ou  ralentit notre vieillissement. La grande Révolution actuelle est venue de l’épigénétique, qui montre une possibilité de transmission sur une, deux ou trois générations de caractères acquis, avec des « épimutations »,  possiblement réversibles, alors que les mutations de l’ADN ne le sont pas. Sur le plan philosophique, la barrière entre l’inné et l’acquis est devenue poreuse, sur le plan sociopolitique, le déterminisme social  plutôt historiquement  "de gauche" et le déterminisme génétique plutôt "de droite", vont peut-être, enfin converser avec des argumentations plus rationnelles et moins passionnelles ou idéologiques.

Je reviens à mon sujet l’ostéoporose post ménopausique,  pour en faire un risque fracturaire de civilisation de causes multifactorielles. Le tissu osseux est un tissu vivant  comme les autres, fabriqués par des cellules de construction, mais également par d’autres types de cellules de démolition, constamment au travail, la Vie humaine  durant. Ces cellules travaillent bien, si elles sont placées dans les conditions trouvées et sélectionnées   par trois milliards  et demie années de Recherche et Développement de la Nature et d’Evolution darwinienne.

Les conditions mécaniques de contraintes et de forces, indispensables à la vitalité osseuse, doivent être maintenues tout au long de la vie et pas seulement en période de croissance osseuse : l’activité physique doit prévaloir, tout au long de la vie, sur la sédentarité.

Les conditions biochimiques  très étroites, pour maintenir ce bon travail des cellules, en ce qui concerne les constantes acido-basique du milieu (un des nombreux facteurs de l’Homéostasie) se trouvent souvent déplacées par l’alimentation "moderne" vers l’acidose (trop de produits laitiers, trop de viandes, trop de céréales, pas assez d’alimentation végétale, trop de sel, trop de cuisson à haute température). Il y a trop de ions H plus dans l’organisme. Les systèmes tampons de neutralisation des ions H + habituels (fonction rénale, fonction respiratoire) sont dépassés et la régulation automatique se fait, en prenant du stock calcique alcalin (bicarbonates alcalins) dans le réservoir du tissu osseux squelettique. Voici, très succinctement, les causes principales de la déperdition des sels minéraux osseux pendant des dizaines d’années.

 À noter que l’ostéopénie est physiologique (c’est-à-dire : normale) et n’est même pas le début de « l’ostéoporose OMS ». Je suis désolé de voir chaque mois en consultation, au moins une  femme, qui a un os normal qualifié d’"ostéopénique", par le densitomètre et ses normes… traitée avec les mêmes médicaments dangereux de l’ostéoporose, au nom de la prévention, puisque certains médecins pensent que l’ostéopénie normale est le commencement de la « maladie ostéoporotique » et qu’il vaut mieux prévenir un peu tôt : c’est la "logique" même.

L’os est un tissu composite, hétérogène, anisotrope, formé de l’alliage de fibres collagènes organiques (la molécule de collagène est la protéine de solidité et de structures, la plus importante en quantité, dans le corps humain) et d’un cristal minéral le durcissant : le cristal d’hydroxyapatite contenant  du calcium  mais également beaucoup de phosphore, de l’oxygène et un peu l’hydrogène (- Ca5(PO4)OH –) .

Pour avoir un  collagène de qualité, il faut de la vitamine C , présente en abondance dans les végétaux crus. Pour assimiler des sels minéraux et ne pas avoir un os mou, par carence de cristaux (l’ostéomalacie), il faut avoir de la vitamine D  (elle-même dérivée de la molécule de Cholestérol, en voie de juste réhabilitation… après trente ans d’infâmes et cupides accusations !), Vit D,  considérée maintenant comme une véritable hormone de Santé, dont on a besoin durant toute sa vie et pas seulement dans l’enfance, à l’adolescence ou au quatrième âge.)

Enfin, le tissu osseux est "frère" du cartilage, du tissu musculaire, du tissu tendineux, du tissu ligamentaire, des fascias et surprise… du tissu adipeux : tous ont la même origine embryologique. Ce qui en dit long sur les unités de fonctionnement de notre organisme et les complexités de tous les métabolismes, qui communiquent ensemble, en bonne coordination, synchronisés pour la Vie et le mouvement.

 Si j’ai évoqué l’épigénétique, c’est que cette nouvelle Science, nous ouvre un espace de Liberté personnelle, quant à notre Santé. Nous redevenons responsables du choix de notre alimentation et de notre mode de vie, pour entretenir et même améliorer notre Santé, qui n’est plus complètement  prédéterminé par la génétique scellée de la molécule d’ADN.

 L’ostéoporose post ménopausique n’est pas héréditaire, c’est une maladie poly factorielles de la Civilisation Occidentale et je pense qu’aucune molécule chimique ou magique de nos pharmacologues bonimenteurs,  ne pourra effacer  nos  errements modernes,  contre nous même et notre Nature humaine.

Le Progrès médical n’est pas linéaire. Il procède par des erreurs, des voies sans issue, des retours en arrière et des corrections.  Les concepts erronés  peuvent  malheureusement durer quelques temps…(saignées répétitives pour éliminer les « mauvaises humeurs » au XVIIIe siècle, lobotomies pour "soigner" les malades  mentaux aux  XIXe et début du XXe siècles,  lait de  vaches pour " nourrir " les bébés humains comme des veaux, XXe et XXIe siècle, etc.),… encore faut-il  les reconnaître, pour changer de direction.

« Errare  humanum est, perseverarer diabolicum ! » (Sénèque ou un autre "sage".)

(L’erreur est humaine, persévérer dans cette erreur est diabolique.)

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Published by Docteur Poinsignon
31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 13:29
ORAGE PREVU !

ORAGE PREVU !

Lorsqu'un Professeur de Médecine dénonce la présence d'aluminium particulaire comme « adjuvant » dans les vaccins, il ose toucher un sujet tabou, et aussitôt "on" l'accuse d'être un  vilain anti vaccinaliste et un fou dangereux. Dangereux pour  le business... certes.  Reste que le Professeur Henri joyeux est  un courageux lanceur d'alerte.
 Lorsque  une maman se fait expliquer par son vétérinaire, que le vaccin contre le sarcome du chat, pour son petit chaton ne contient plus d'aluminium , mais que le vaccin obligatoire pour son bébé... en contient.... elle ne comprend plus rien à la démarche vaccinale imposée.
 L'amour d'une mère pour son bébé peut générer, avec beaucoup de travail, un merveilleux documentaire de 1h 53 minutes et 53 secondes, que je vous engage vivement à regarder...https://www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8
 
Apprêtez-vous à être en colère contre les institutions, qui gouvernent ( d'une manière coercitive, avec la rigueur d'une loi votée par des députés incompétents en Immunologie, mais qui veulent "bien faire"! ) notre Santé et nous prennent pour des crétins confiants et dociles.  L'enfer reste "pavé de bonnes intentions."

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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 17:19

10 conseils contre L’ARTHROSE : la « Maladie d’encrassage » articulaire du  Dr Jean Seignalet, la plus répandue au Monde.                            

 

 

 

  
 

 

10 conseils contre l’ARTHROSE.

Les premières convictions accrochées aux cerveaux humains ont du mal à laisser la place…. Le conformisme est peut-être un signe de vieillissement. Les certitudes erronées ont malheureusement la vie longue ! Les connaissances scientifiques nouvelles ont du mal à être divulguées, pour effacer celles devenues obsolètes. Ces remarques, en préambule, s’appliquent, bien évidemment, au trouble articulaire le plus fréquent au monde : l’arthrose. L’arthrose est une maladie des cartilages articulaires et non une simple usure du au vieillissement. L’épigénétique, la nouvelle Science de la Vie, "au-dessus de la génétique", démontrera que l’arthrose est plus en relation avec nos modes de vie modernes et nos sottes  habitudes alimentaires, qu’en liaison directe avec une programmation génétique héréditaire malencontreuse. (À part peut-être, l’arthrose des bouts des doigts : « arthrose d’Heberden », liée aux gènes du vieillissement.) L’arthrose n’est pas due au hasard ou à une quelconque malédiction.

 

Constater l’absence d’arthrose symptomatique chez de nombreuses  personnes âgées est difficile à faire par le rhumatologue, qui par un biais d’exercice professionnel, observe et soigne une énorme proportion de malades d’arthrose, relativement âgés. La conclusion empirique, encore en place dans les mentalités, consiste à entretenir l’idée que l’arthrose est une usure articulaire de vieux patients et qu’il n’y a rien à faire pour l’éviter, de la même façon que, l’on ne peut pas éviter de devenir vieux , alors que le processus cellulaire « dégénératif » commence des dizaines d’années avant l’âge de la vieillesse.  

La Médecine connaît quelques déterminismes arthrosiques, du fait d’une malformation articulaire discrète (par rapport aux canons biomécaniques très stricts) ou de traumatismes articulaires anciens : appelés « arthroses secondaires ». La rhumatologie moderne ne sait pas, hélas, inverser le processus de dégénérescence cartilagineuse de « l’arthrose primitive », qui peut prendre quelques dizaines d’années en commençant chez le jeune adulte. La médecine peut soulager la « crise d’arthrose », qui correspond à une inflammation douloureuse de l’articulation malade. En sachant toujours que le meilleur des anti-inflammatoires est le repos et le ménagement articulaire.

Le processus d’encrassage alimentaire civilisationnel, involontaire il est vrai, de l’individu, pendant des dizaines d’années, conduit la cellule productrice de cartilage a moins produire, dans un milieu intérieur ambiant empoisonné et bien moins nettoyé par les cellules de l’immunité. Ce terrain encrassé conduit à une diminution du  turnover de production de ce gel élastique aux qualités extraordinaires : le cartilage articulaire. L’arthrose peut atteindre toutes les articulations mobiles du corps humain avec des symptômes cliniques indépendants des atteintes structurelles réelles, objectivables, seulement, en radiologie. Une articulation peut très bien faire souffrir, sans aucun signe radiologique d’arthrose. Une articulation très arthrosée peut rester longtemps non douloureuse, puis faire une poussée aiguë très douloureuse, révélatrice… ces dernières lignes sont résumées par l’aphorisme médical concis : « Dans l’arthrose, il n’existe pas de parallélisme radio-clinique ».

 

Voici 10 conseils que je me permets de donner en tant que rhumatologue, disciple de Seignalet, pour essayer d’éviter l’arthrose ou lorsqu’on  en a déjà, bien gérer son arthrose,  pour éviter qu’elle ne se développe trop ou trop rapidement.

 

1.    Je m’hydrate. La substance la plus importante d’une articulation est cette matière mystérieuse, pour la plupart, qu’est le cartilage articulaire, plus lisse que la glace et qui a un coefficient de friction inférieure à deux glaçons qui glissent l’un sur l’autre….Sans entrer dans la biochimie du cartilage, il est fait de plus de 75 %....d’eau ! Le conseil numéro un pour entretenir le capital cartilagineux et peut-être améliorer l’état les articulations est celui d’une hydratation suffisante. Les gros problèmes chez l’être humain c’est, qu’il attend d’avoir soif… pour boire de l’eau…. de plus, la sensation de soif s’altère au fil du vieillissement. Dès que l’on a soif… c’est déjà trop tard… ! Car, il existe une déshydratation des tissus profonds et plus spécifiquement des tissus, qui ne possèdent aucun vaisseau sanguin…comme le cartilage articulaire. Dernier "détail" : pour éliminer une molécule d’alcool de son organisme, il faut quatre molécules d’eau. L’alcool éthylique (C2H5OH) est un puissant déshydratant. Attention aux alcools forts (supérieure à 20° alcooliques) qui déshydratent.

 

2.    Je mange beaucoup de fruits et de légumes crus. Le cartilage est structuré (au sens architecturalement)  par  des arceaux de fibres de collagènes tressés. Le collagène est une protéine nécessitant de la vitamine C pour sa fabrication solide et résistante par la cellule constructrice : le chondroblaste. (Cru ou le moins cuit possible, puisque la chaleur de cuisson,(supérieure à 110 °C) détruit la vitamine C.)

 

3.    Je fais de l’exercice sans excès. Les cellules qui fabriquent les cartilages ont besoin d’être stimulées mécaniquement pour le produire, c’est-à-dire qu’il faut du mouvement pour avoir un cartilage de bonne qualité ; le troisième conseil doit donc être celui de marcher, courir, sauter….en fait de « bouger », puisque les articulations sont faites pour s’articuler. Je pratique une activité sportive pour le seul plaisir personnel. Les sports de contacts violents  comme le rugby, les sports d’endurance comme le trail ou bien même le footing sur sol dur, avec des articulations, qui ont des défauts de stabilité ou bien d’axes… génèrent des articulations arthrosiques…même à 30 ans. Une articulation traumatisée à toutes les malchances de devenir arthrosée.

 

4.    Je diminue ma ration de produits laitiers  jusqu’à une éviction totale et définitive. (sic).  Il est de plus en plus notoire sur le plan scientifique (pas encore sur le plan commercial) que les produits laitiers animaux contiennent des protéines immunogènes et  hormonales de croissance, spécifiques aux 4500 différentes espèces de mammifères ( dont nous sommes), habitants la planète " terre" ». Les laits des différents mammifères ne sont pas interchangeables…comme ne sont pas interchangeables, dans leurs fonctions respectives, les autres tissus biologiques liquides des mammifères : sang, lymphe, salive, bile, sperme, etc.. Toutes les cellules du mammifére humain et notamment (puisqu’il est question ici d’arthrose) les structures articulaires  (tendons, ligaments, capsules, cartilages, os) payent un lourd tribut aux dénis de ces évidences biochimiques, épigénétique, évolutionnistes, ontologiques, etc.,    non commerciales… il est vrai.

 

5.   Je perds du poids. Ou plus exactement j’essaye de brûler ma Masse grasse (le Poids est fonction de l’altitude où l’on habite : P=Mg). Indépendamment de la pression exercée, par le surpoids, sur les petites surfaces des articulations portantes (vertèbres, hanches, genoux, etc.)  qui surmène les possibilités de supporter la  pression du tissu cartilagineux, qui a lui-même des limites d’élasticité, il existe des protéines (adipokines) sécrétées par les cellules graisseuses, délétères  pour le cartilage articulaire. (La connaissance nouvelle de ces protéines aident à expliquer l’arthrose cervicale, très précoce -avant 30 ans- chez les personnes en surcharge pondérale, alors que le poids de la tête humaine est somme toute, assez constant… chez les "maigres" et chez les "gros".)

 

6.    J’écoute mon intestin. Il n’existe pas de bonnes articulations sans bon fonctionnement intestinal. Tous les troubles du transit occasionnent  tôt ou tard, des problèmes de santé, des altérations des structures articulaires et bien évidemment de notre fonction locomotrice. Comme le souligne Giulia Enders dans son excellent livre de vulgarisation joyeuse, la matière fécale idéale doit être moulée, ne pas salir l’anus, avec une exonération par jour ! Si ce n’est pas le cas… vous avez forcément un problème avec votre intestin et votre alimentation avec en premier suspect "le gluten". De la simple intolérance, en fonction de la dose admissible de gluten, par vos enzymes et votre système immunitaire, jusqu’à la maladie cœliaque avérée, tous les degrés de signes pathologiques sont désormais mis en évidence… par l’éviction totale du gluten pendant au moins une durée de six mois. Si, à la réintroduction du gluten des symptômes réapparaissent….. À vous de conclure le degré de votre intolérance et la dose admissible. Les cent mille gènes des 2 kilogrammes-masse de microbes, qui vivent en permanence dans notre intestin et que l’on nomme désormais « le microbiote », s’ajoutent à nos  modestes 25 000 gènes d’Homo sapiens sapiens , pour nous aider à pallier notre vieillissement génétique, nos défaillances enzymatiques, nos mutations délétères et conserver notre santé physique et psychique.

 (La relation entre notre microbiote et notre psychisme  est l’objet de recherches. Les microbiologistes savent déjà  que la souris contaminée par le "toxoplasma gondii" n’a plus du tout peur des chats. Ce fameux micro-organisme préfère être l’hôte du félin, que du petit rongeur, en modifiant le comportement instinctif de ce dernier… pour qu'il se fasse manger !) 

 

7.    Je prends conscience de la nécessité vitale du soleil sur l’être humain, mammifère  diurne, que je suis et demeure. Sans tomber dans les outrances de la « toast attitude irraisonnable » des plages, ni les cabines à UV, une activité physique au soleil devient la source naturelle de production de la vitamine D, véritable hormone de Santé. La vitamine D agit, entre autres, sur l’os, les muscles, donc sur toute fonction articulaire. Sans soleil…. directement sur la peau, une supplémentation en vitamine D. s’impose à tous les âges de la vie : nourrissons, enfants, adolescents, adultes, vieillards.

 

8.    Je me méfie du surcuit, des grillades, des fritures et je diminue les températures de cuisson… (Limite maximum  110° Celsius) quitte à augmenter les temps de cuisson, j’en profite pour jeter à la déchetterie mon four à micro-ondes et j’achète un cuit-vapeur douce, à un seul étage. Les « molécules de Maillard » créées par les hautes températures de cuisson sont toxiques (sic) pour toutes les cellules humaines et les articulations…cartilages compris.

 

9.     Je suis prêt à changer d’habitudes mais de manière progressive donc durable. Le plaisir alimentaire repose sur mes goûts alimentaires, directement issues de ma Culture. Mes certitudes, dans le choix de ces aliments devraient être modelées par une meilleure connaissance de ceux-ci …et non, plus jamais, sur un discours et des conseils mercantiles. Les Connaissances Nouvelles  s’acquièrent par du travail personnel en triant, les lectures sincères et désintéressées… ce qui n’est pas si facile à faire.

 

10.  Je consulte un médecin en cas de douleurs articulaires spontanées ou à l’effort  et j’exige de lui un diagnostic précis et non pas celui d’une vague « douleur rhumatismale à cause de l’âge » ou d’une « tendinite », "fourre douleur" commode de facilité. Je recherche surtout un traitement de la cause et non un médicament cache-misère du symptôme, que je lui exprime. Avec l’arthrose le gros problème,  c’est qu’il n’existe pas de traitement de la cause, par la médecine officielle ; par contre, il existe plus de 40 traitements symptomatiques,  qui prétendent tous, diminuer l’inflammation de la crise, rendre la souplesse articulaire et la fonction antérieure, faire repousser le cartilage…. le Graal de l’arthrose… et pourquoi pas …vous rendre vos 20 ans et toutes vos dents… ? Si tout cela était vrai… les chirurgiens orthopédistes, qui placent des merveilleuses prothèses, seraient au chômage… or, ils ne le sont pas ! Mes correspondants "chir-ortho"se portent bien…. J’espère qu’ils ne m’en voudront pas…. si un jour… !?...    Je suis suivi dans mes conseils !

 

 

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Published by Docteur Poinsignon - dans Santé
20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 15:24

https://www.librinova.com/librairie/jean-pierre-poinsignon/pamphlet-antietatique-1

La Médecine est-elle politique ?   Assurément, oui.

Certains diront, sans doute, que vient faire un article politique dans un blog de conseils de Santé ? D’abord, j’ai tout à fait le Droit d’informer mes lecteurs de la naissance d’un ESSAI montrant, entre autres, que l’État est un piètre médecin… que l’on n’a pas intérêt à croire en toute confiance, d’une part, et que d’autre part, la Liberté de ne pas lire mon ouvrage reste entière. (Ce qui est encore heureux !)

Attendu, que l’État régalien est incapable de se limiter lui-même, à ses  seules prérogatives, qui devrait garantir ma Sécurité, ma Liberté et ma Propriété selon le Contrat Social libéral, que j’agrée, j’ai écrit ce Pamphlet antiétatique, qui se termine par une proposition politique utopique : le Libertarisme.

Il est bien observée que l’État n’a d’intérêt que pour lui-même, ne s’enfle qu’avec l’assentiment misérable et intéressé de tous ses inféodés serviles. Si vous êtes « apolitique », « centriste », satisfait de l’organisation de la Cité… ne  lisez pas cet ouvrage… et tant pis de demeurer dans cette triste béatitude.https://www.librinova.com/librairie/jean-pierre-poinsignon/pamphlet-antietatique-1

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Published by Docteur Poinsignon - dans Santé
15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 23:12

Le cinquième élément de la Santé : le goût UMAMI 

(Prononcez « oumami »).

Rédaction de cet article avec l’aide du Professeur Oleg MOURITSEN Professeur de gastrophysique au « Nordic Food Lab » de Copenhague.

Pour les occidentaux, il n’existe que quatre goûts : le sucré, le salé, l’acide et l’amer. Identifié au Japon en 1908, un goût ancestral et traditionnel dans la cuisine de l’Extrême-Orient est nommé le goût UMAMI. Il correspond à la stimulation de récepteurs neuroniques au niveau des papilles gustatives de la langue sensibles au glutamate monosodique, qui transmettent les informations au cerveau, lui faisant ressentir un léger goût de viande. Le glutamate monosodique est une molécule déjà présente en  quantité dans le lait maternel humain. Au Japon, le bouillon de base appelé DASHI est concocté avec certaines algues contenant le glutamate, comme le COMBOU. Ce goût prend toute sa dimension en y ajoutant des composés protéinés  présents dans les noyaux cellulaires, comme les copeaux de KATSUOBUSHI : un poisson séché.

Le bouillon réalisé avec la seule algue est seulement doux, en rajoutant le poisson, le goût devient plus rond avec un arrière goût fumé et de viande. Le résultat du bouillon DASHI est très complexe sur le plan organoleptique. Le résultat sur la physiologie de l’alimentation humaine est multiple : il stimule l’appétit, puis régule la prise alimentaire en procurant l’importante impression de satiété qui signe l’arrêt de la prise alimentaire physiologique. Il fait sécréter la salive, sécrétion remplie d’enzymes digestives et indispensable pour dissoudre les molécules stimulants les papilles du goût. Pas de salive, pas de goût ; pas de goût, pas de plaisir ; pas de plaisir, pas d’appétit : première étape de la dénutrition.

Loin d’être confiné à la culture alimentaire asiatique le goût umami est présent partout, sans que celui-ci soit forcément reconnu : le petit déjeuner anglais associe souvent des œufs au plat apportant le glutamate et le lard apportant le complément. Dans la plupart des bouillons, il y a des légumes apportant le glutamate et différentes viandes, de la volaille ou bien même des os (bouillon de carcasses de poule conseillées par les Kousminiens). La chorba est une soupe traditionnelle d’Afrique du Nord, des Balkans, de l’Europe de l’Est, de l’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud, associant légumes divers et viandes variées.

Lorsqu’un aliment semble « fade » en Occident, on rajoute du sel, du sucre, du gras, pour relever le goût, mais celui-ci ne semble pas encore vraiment délicieux dans le sens de provocation de l’appétit (l’appétence) et de la satiété de fin de repas, car le cerveau a manqué du goût  umami.

C’est parce que l’on mange trop salé, trop sucré, trop de graisses trans, que l’Occident devient hypertendu, obèse, diabétique, etc… .

Je fais  une petite parenthèse dans cet article au sujet du « sirop de glucose-fructose » invention très lucrative de la chimie de synthèse nord-américaine (hydrolyse du glucose en fructose, tiré de l’amidon de maïs ou "High Fructose Corn Sirup" : HFCS,) véritable produit chimique, non naturel, " remplaçant "  le sucre de la canne à sucre et de la betterave sucrière…(saccharose : hexose naturel mais trop raffiné) partout dans le monde…. parce que… beaucoup moins cher. Du « nougat de Montélimar » au Coca-Cola mexicain, des « calissons d’Aix » aux sodas gazeux sucrés, le HFCS est ubiquitaire. L’énorme problème  de Santé Publique est que ce produit chimique ne provoque aucune satiété… chez l’être humain en modifiant le comportement alimentaire dans le cerveau ; d’où l’obésité mondiale et l’épidémie de stéatose hépatique non alcoolique chez des gens, qui, tout en ne consommant pas beaucoup de graisses, se retrouve avec un énorme foie gras malade…en route vers la cirrhose hépatique sans avoir bu d’ alcool… !

Les molécules responsables du goût UMAMI stimulent l’appétit avec moins de gras, moins de sucre, moins de sel, mais avec plus de saveurs, activent des récepteurs nerveux présents dans le tube digestif – ce mécanisme indique au cerveau le moment de la satiété – ce que ne font, ni le salé, ni le sucré (encore moins le HFCS).

Ce cinquième goût est une piste importante de recherche alimentaire, pour donner du plaisir alimentaire aux malades hospitalisés, pour donner de l’appétit aux personnes âgées, surtout dans des maisons de retraite et lutter contre la dénutrition par manque de plaisir (et le "syndrome de glissement" : euphémisme sémantique, cachant le suicide de la personne âgée abandonnée, qui semble mourir naturellement de vieillesse), pour lutter contre l’obésité et surtout améliorer la Santé de tous.

Toutes ces réflexions, après  un merveilleux repas d’anniversaire, offert par ma femme, dans un restaurant lyonnais, dont le  chef marie la cuisine européenne et asiatique. Sur sa carte : joue de Porc, magret de Canard, tartare de St-Jacques, Poulpe, Homard, sublimés par, l’ail noir, le yuzu, la purée de shiitakés , la  sauce Ponzu , le algues séchées, la sauce Yakinito … une palette de subtilités gustatives et olfactives inoubliables, initiées par un petit bol de  bouillon Miso servi en « Mise en bouche »….le secret du  goût UMAMI était là.

Son action opérait…Appétit, Plaisir, Mesure quant à la quantité des portions, Satiété agréable de fin de repas de fête, sans estomac plombé, ni maux de tête… le lendemain matin.

 Ah! J’oublie, l’excellent vin rouge bourguignon Mercurey… (avec ses phytostérols anti-oxydants).

 

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Published by Docteur Poinsignon
31 juillet 2017 1 31 /07 /juillet /2017 19:53

Cette  phrase, que je  répète depuis plus de 15 ans, rends  souvent  perplexes mes malades en surcharge  pondérale,  qui essayent  de maigrir, mais qui n’y parviennent  pas  en essayant les régimes à  la mode, généralement  lancés par les média,  avant les vacances d’été.

Les « experts » de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’alimentation,  de l’environnement et du travail (Anses)  qui pour une fois ne racontent  pas trop de bêtises, viennent de publier dans un rapport de 160 pages, leurs conclusions, après avoir étudié une quinzaine de régimes amaigrissants différents.

 Leurs conclusions  rejoignent  absolument ce qu’un observateur  objectif  (le blogeur que vous lisez)  avait déjà remarqué et conclu par un simple empirisme  observationnel.

Les régimes hyper protéinés altèrent la fonction rénale en surmenant  les reins,  car le processus d’évacuation des déchets azotés est périlleux chez les omnivores dont nous faisons partie. À noter que l’hyperuricémie et la goutte n’existent  pas chez les mammifères carnassiers stricts. Priver l’organisme de glucides est aussi violent qu’une grève de la faim. L’organisme sait  transformer les lipides en glucose en créant des corps cétoniques, qu'il a du mal à éliminer.

La plupart des régimes sont carencées en vitamines, apportent  trop de sodium, provoquent des rétentions  hydro sodées  provoquant des à-coups d’hypertension artérielle en  surmenant  le cœur.

Le squelette est malmené, car il existe un déséquilibre acido basique temporaire, qui peut conduire à des séquences de fuite calcique très augmentée. La santé physique est donc très altérée pendant le régime amaigrissant avec des organes  cibles importants : les reins, le cœur, le squelette.

(Une étude américaine avait déjà montré qu’à surpoids et obésité comparable, les obèses qui avaient fait de nombreux régimes étaient  victime d’une surmortalité…. ce qui  prouvait qu’il valait mieux avoir une surcharge pondérale et la maintenir constante que d’essayer de la perdre et de ne pas y arriver…. bien au contraire, comme nous allons le voir un peu plus loin.)

L’impact psychologique d’un régime amaigrissant est catastrophique. Par définition, tout régime est frustrant pour le cerveau en ce qui concerne le plaisir alimentaire base originelle du plaisir humain. Comme j’ai l’habitude de le soutenir, le cerveau nécessite obligatoirement trois choses : de l’oxygène, du glucose, et du plaisir quotidien.

La frustration conduit à la tristesse, à la violence contre soi même, à la colère rentrée, à la rancœur contre ceux qui mangent et ne grossissent jamais, au sentiment d’injustice, à la victimisation. Le peu de résultat obtenu peut fabriquer  une image de soi déplorable, puisque les efforts exercés par la volonté maintenue tout au long du régime aboutissent à une défaite dévalorisante dès la reprise de poids. La dépression n’est jamais bien loin, l’irascibilité toujours présente.

En plus de l’effet délétère sur la santé physique et psychique des régimes amaigrissants, les conclusions des  experts  montrent,  paradoxalement, que  tout régime alimentaire débouche sur une reprise pondérale automatique.  «Plus on fait des régimes, plus on favorise les reprises pondérales. »  Ce n’est même plus du yo-yo, c’est de l’ascension pondérale :  on perd quatre kilos en faisant un régime  et quelque temps après, l’on s’aperçoit que  l’on a grossi de cinq,  on refait un régime, on perd huit kilos et quelque temps après on s’aperçoit avec effroi qu’on en a repris onze. Tel est le constat : Weight Watchers  fait grossir, tout comme la soupe aux choux, le régime ananas ou le régime du Dr Tartanpion.

Pourquoi ce paradoxe ?

Tout simplement parce que le cerveau préhistorique enregistre et mémorise la frustration du plaisir alimentaire, cette frustration crée un stress correspondant aux périodes de famine préhistorique… dès que le cerveau revoit passer une « alimentation normale » en période de « non-régime » ou de « consolidation », il donne des ordres de stockage aux cellules graisseuses, les adipocytes. Ce stockage graisseux de réserve est en prévision d’un éventuel régime frustrant ou pour une éventuelle période de stress. Chaque période de régime stimule les ordres ultérieurs de reprise pondérale. Notre atavisme préhistorique est bien réel.

(Chacun doit savoir qu’il est impossible de maigrir en période de stress, en période de souffrance ou de douleurs physiques, car dans ces situations, c’est le cerveau préhistorique inconscient, qui prend les commandes de la gestion des stocks graisseux et non plus notre volonté de maigrir pour avoir un corps de rêve).

Plutôt que d’imposer des régimes alimentaires violents à nos organismes pour maigrir, qui finissent par grossir, en altérant la santé ; il vaut mieux changer définitivement de mode alimentaire en adoptant  une nouvelle diététique : la Diététique Ancestrale ou la même chose sous une autre appellation " l'alimentation hypotoxique" et commencer à bouger !

 

 

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31 juillet 2017 1 31 /07 /juillet /2017 18:26

Préface du livre

«  Je mange hypotoxique » de Damien Leretaille

par le Docteur Jean-Pierre Poinsignon.

 

« Encore un énième régime !», allez-vous penser, à la lecture du titre de ce livre.

 Et bien…trois fois  non !

Non ! Ce n’est pas un « régime »… c’est une « Diététique de Santé », agréable de surcroît.

Non ! Ce pas une énième conception alimentaire… c’est « La » Diététique  spécifique  de l’être humain. Tout simplement.

Non ! Ce n’est pas un livre uniquement  théorique  ni  un témoignage larmoyant d’un malade qui recouvre la santé après un cheminement très ennuyeux à lire.

C’est un livre intelligent et pratique, car ce livre explique les bases de l’alimentation hypotoxique avant de nous donner les moyens plaisants de les appliquer. Concision exemplaire dans l’énoncé des dix principes de base et des dizaines de recettes et de menus agréables, qui n’oublient  surtout pas la base de l’alimentation : le plaisir.

L’auteur fait preuve de souplesse d’esprit  et de nuances pour convaincre sa famille  d’essayer de manger différemment, sans donner l’impression d’être entré dans une secte orthorexique.

En effet, l’on peut facilement, changer de style vestimentaire, changer de strates sociales, changer d’idées politiques, changer de conjoint(e), etc.…. Mais changer d’habitudes alimentaires  demeure l’une des choses les plus difficiles qui soient. C’est changer quelque chose, qui possède une relation forte avec notre mémoire profonde, forgée  par  la phase orale de notre développement psychologique (et oui, encore Freud !). Relation plus ou moins consciente avec le souvenir du sein de la mère nourricière : « maman », « manger », « miam…c’est bon », procèdent  de la même racine affective. Renoncer à ses habitudes alimentaires, c’est en quelque sorte se séparer d’un amour fondamental, quand nous étions nourrisson. C’est un peu renier l’amour de sa mère. C’est un peu se renier. Or précisément, ce changement alimentaire est salvateur, et ce livre nous aide à nous sauver nous-mêmes.

Notre civilisation dénie notre animalité et notre appartenance à l’ordre des mammifères. (Littéralement « porteurs de mamelles »). Notre culture alimentaire croit, dur comme fer, que tous les laits des porteurs de mamelles sont interchangeables d’une espèce à l’autre. Je rappelle souvent à ma patientelle, dans mon activité médicale, que la vache n’est pas notre maman ! La publicité détruit « le bon sens » et développe l’idée débile  que le nourrisson ne peut plus avoir une croissance harmonieuse, sans le biberon du lait de la vache laitière….. Le « bon pain » partagé entre amis, fabriqué avec du blé moderne (un monstre génétique triploïde) cuit à 230 °Celsius, renferme beaucoup de toxines et nous réserve de bien mauvaises surprises, quant à notre santé.

 Funestes erreurs que l’on paye tôt ou tard, tristes habitudes inconscientes, basées sur la confiance aveugle envers l’agroalimentaire et ses puissants lobbys. Et bien encore non, La tendance salvatrice anti gluten n’est pas une mode passagère. Et bien oui, la cuisson à haute température génère des toxines, qui pénètrent nos cellules, au cœur de leur noyau ; encore oui, il faut savoir laisser le lait des vaches uniquement à leurs veaux.

Nos habitudes culturelles occidentales ont également forgé notre goût et nos plaisirs alimentaires…. Ce qui ne correspond pas forcément à notre génétique, à notre physiologie humaine, et par conséquent à notre santé.

Les sciences nouvelles comme l’Epigénétique ou la Nutrigénétique nous montrent que nous ne sommes pas prédéterminés uniquement par notre ADN, comme nous le croyions encore, il y a quelques années. Notre environnement compte pour beaucoup dans notre qualité de vie et notre santé. La plus grande partie de notre environnement est faite de notre alimentation. Nous devenons ce que nous mangeons. La maladie n’est pas provoquée par une quelconque malédiction ou bien par le hasard, mais reste la conjonction de notre génétique et de notre mauvaise alimentation moderne.

 Les « Maladies de Civilisation » signalées par des lanceurs d’alertes courageux et indépendants comme le Professeur Henri Joyeux, sont pour la plupart dues  à la «  malbouffe ». Le génial Docteur Jean Seignalet  nous explique : trois « révolutions » ont eu lieu au néolithique, il y a 10 000 ans : la domestication des céréales et la sélection des graines mutées, la sélection des espèces laitières et la consommation du lait, la cuisson des aliments. Quatre erreurs ont parachevé nos errements au XXe siècle : la pollution des aliments par des toxiques chimiques, qui n’existent pas dans la Nature, le chauffage des huiles végétales (Conférer aux observations du Docteur Catherine Kousmine), l’appauvrissement  en minéraux et en vitamines des végétaux de notre agriculture intensive, enfin les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) avec une prétention cupide et  fallacieuse d’améliorer la Nature et ses  millions d’années d’Evolution. (Végétaux « reprogrammés » qui pourraient se développer sans eau (n’importe quoi !) pour les pays désertiques…riz « doré » rempli de vitamines pour lutter contre les maladies de carence et autres phantasmes vendus par des agro-sorciers, pseudo savants….mais réels empoisonneurs fous.

On ne peut pas changer notre génétique nous somme obligé de changer les manières d’avoir du plaisir en mangeant !

L’alimentation hypotoxique qui est l’objet de ce livre est à la fois préventive pour conserver la santé lorsque l’on croit la posséder et également curatrice, comme le montre, avec lucidité, Damien Leretaille avec son témoignage personnel et d’autres exemples de malades  incroyablement améliorés par l’alimentation hypotoxique.

 Les  victimes ordinaires de notre alimentation quotidienne ignorent qu’elles continuent à creuser leur tombe avec leurs dents.

La liste des maladies améliorées par l’alimentation hypotoxique englobe la plupart des spécialités médicales. Mes amis biologistes  comprennent ces résultats extra–ordinaires, plus rapidement que mes confrères médecins. Il est vrai que la médecine moderne est plus symptomatique qu’étiologique.

Il faut vraiment féliciter Damien Leretaille de cette divulgation limpide d’un secret occulté par la force de l’habitude, l’ignorance et les nombreux lobbys. Ce qui fait beaucoup me direz-vous !

Oui vraiment, le livre que vous tenez entre les mains est un trésor.

Prenez en soin, car c’est de vous dont il s’agit.

_____________________________________________________________

 

Juillet 2017. Docteur Jean-Pierre Poinsignon.

Bon pour l’imprimatur.

 

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 17:53
OSTEOPOROSE   MYTHE OU REALITE ?

Présentation de mon dernier ouvrage, aux éditions du ROCHER, suivi d’un entretien avec une journaliste, Madame Barbara Witkowska pour un hebdomadaire Belge.

Comment et pourquoi a-t-on changé la définition de l’ostéoporose ? Pourquoi des milliers de femmes se retrouvent traités médicalement, alors qu’elles sont en bonne santé ? L’ostéoporose est-elle une maladie en passe de devenir un fléau mondial ou un risque potentiel de fracture très bien marchandisé par les puissants groupes agro-industriels et les firmes pharmaceutiques ?

Même chez les médecins spécialistes, il n’existe pas de consensus au sujet du concept de l’ostéoporose. Certains affirment, aux vues des données épidémiologiques, que nous sommes devant un mal galopant avec une prospective catastrophique, d’autres prétendent que nous sommes devant un façonnage de maladie avec une manipulation grossière des seuils de normalité et donc d’interventions thérapeutiques !

Les batailles feutrées du calcium et des produits laitiers, des eaux minérales, des ʺmédicaments anti ostéoporoseʺ, aux enjeux politico- économiques gigantesques ont lieu sous nos yeux de ʺcon-sommateursʺ.

Le sujet est sensible et touche à la prévention dans le domaine de la Santé publique. L’État est conseillé par des ʺexpertsʺ. Le public ne sait plus qui croire. Ce livre, après avoir fait la part scientifique des choses, confirme la manipulation. Il est écrit par un rhumatologue libéral indépendant, qui n’a aucun ʺconflit d’intérêtsʺ, mais simplement l’intérêt de ses patients.

ʺOstéoporose. Mythe ou Réalité ?ʺ

Réponses à Barbara Witkowska journaliste pour ʺLE VIFʺ hebdomadaire Belge.

1. Qu'est ce que l'ostéoporose ? Une maladie qui "ne fait pas mal" ou un risque de fracture ?

Lorsque l’on fait du ski ou lorsqu’on monte sur un escabeau, il existe un risque de se fracturer un os : cela ne transforme pas la pratique du ski ou le fait de monter sur un escabeau en maladie. La plupart des membres du corps médical, au prétexte licite de la prévention des fractures, ont confondu, de bonne foi, une maladie avec un risque. À leur décharge, la méthodologie statistique du ʺDensitomètreʺ alliée à l’ ʺEvidence Based Medicineʺ États-Unienne américaine leur a fait croire, avec une procédure d’apparence très scientifique, qu’ils pouvaient redevenir prédictifs dans leur Art médical. Il faut néanmoins se rendre à l’évidence : la médecine technico-statistique ne sait pas détecter, à l’avance, les femmes qui vont se tasser une vertèbre à 65 ans ou se casser le col du fémur à 80 ans. La densité osseuse mesurée par un appareil au nom compliqué, n’est pas le reflet fidèle de la solidité osseuse, au moment de l’examen et même six mois ou un an après l’examen. Le densitomètre mesure d’une manière comparative et statistique la perte de charge minérale du tissu osseux, sans donner l’état de la microarchitecture osseuse : second facteur très important de la solidité osseuse. L’ostéoporose ne semble dès lors, que le signe de vieillissement de l’os. Il est abusif sur le plan médical de transformer l’ostéoporose commune d’involution en maladie… mais cela reste très lucratif. Le risque de fracture osseuse est corrélé scientifiquement aux risques de chute…Lutter contre les facteurs de chute semble actuellement plus efficace que tous les médicaments anti ostéoporotiques, caractérisés par leurs promesses non tenues.

2. Pourquoi insistez-vous sur le fait, qu'aujourd'hui, il n'existe aucun consensus sur la définition de l'ostéoporose ?

Les médecins sont en train de s’apercevoir, peu à peu, qu’ils ont été trompés. Il semblerait que les critères retenus, par un comité Théodule d’ʺexpertsʺ, chapeauté officiellement par l’OMS pour établir le diagnostic d’ostéoporose, au moyen du fameux appareil de mesure, sur lequel les femmes ménopausées montent en ʺbonne santéʺ et redescendent… malades…soit sérieusement à revoir. De nombreuses femmes ʺostéoporotiquesʺ ne présentent aucune fracture. L’ostéopénie physiologique : c'est-à-dire la perte naturelle, normale, de sels minéraux osseux tout au long de sa vie, n’est pas le début d’une maladie.

3. Comment fonctionne notre squelette (notre physiologie osseuse) et pourquoi, à un certain moment, ne fonctionne-t-il plus bien ?

L’os est un tissu vivant en remodelage permanent. Dès la fin de la croissance et de la maturité squelettiques l’os perd 2 % de sa masse minérale par an. La masse osseuse est proportionnelle à la masse musculaire, ce qui nous indique les liaisons constantes entre la fonction musculaire et la fonction de soutien de notre armature squelettique. On peut diminuer le pourcentage de perte annuelle de masse osseuse en favorisant la fonction musculaire et en ayant une bonne hygiène de vie. On augmente, malencontreusement, la vitesse de perte, en étant sédentaire, en fumant et en ayant une hygiène alimentaire basée sur l’alimentation moderne. La période péri ménopausique des femmes est une période de perte de masse osseuse accélérée, qui se re stabilise après. Il est très facile d’affoler les femmes, dans cette période délicate et de leur raconter des sornettes hormonales ou la fable d’hyperconsommation des produits laitiers…

4. On a toujours associé l'ostéoporose à la femme. Selon vous, les hommes n’en souffrent-ils pas ...

La perte osseuse se fait selon une pente régulière chez l’homme, sans la cassure d’accélération de la période péri ménopausique de la femme. Les hommes possèdent plus de masse musculaire que les femmes et profitent d’une masse osseuse un peu plus importante ; ce qui fait qu’il existe moins de cas. Il faut signaler cependant, la plus grande gravité de la fracture du col du fémur chez l’homme, que chez la femme, qui survient également après 80 ans chez celui-ci.

5. Vous parlez de plusieurs formes d'ostéoporose. Quelles sont-elles ?

L’ostéoporose la plus connue est l’ostéoporose commune d’involution post ménopausique ou encore appelée ʺostéoporose primitiveʺ ce qui ne signifie que l’on ignore officiellement les causes. Les ostéoporoses secondaires sont celles dont les causes sont connues : certaines maladies endocriniennes, le diabète de type un, l’hyperthyroïdie, l’hyperparathyroïdie, le syndrome de Cushing, les insuffisances en hormones sexuelles comme l’hypogonadisme, certaines maladies gastro-entérologiques : les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), maladie cœliaque, maladie de Crohn, recto colite, maladie des laxatifs, etc., les insuffisances rénales graves, certaines maladies du sang, les principales causes médicamenteuses sont liées à la cortisone, à la cyclosporine, aux anti aromatase, à certaines chimiothérapies. Pour être complet, il faut citer les ostéoporoses d’immobilisation de plus de six mois et celle de la microgravité des cosmonautes.

6. Quelles sont les causes de l'ostéoporose commune ?

L’ostéoporose commune primitive est simplement le résultat d’une mauvaise hygiène physique, tout au long de sa vie, basée sur la sédentarité moderne du monde occidental et sur l’alimentation trop acidifiante avec les excès de viandes des pays riches, de céréales mutées, de produits laitiers animaux. La géographie et l’épidémiologie de cette tendance du squelette à perdre trop rapidement sa masse osseuse est superposable à l’Occident et à son mode de vie. (États-Unis d’Amérique du Nord, Canada, Europe, Australie, Nouvelle-Zélande.)

7. Au rayon de la prévention, que proposez-vous ?

Ne pas accélérer le vieillissement osseux en ayant une hygiène de vie tout au long de sa vie et non simplement quand commence la vieillesse ou la ménopause… L’hygiène de vie comporte une hygiène gestuelle avec un minimum d’activité physique, puisque la marche est le mode de déplacement naturel de l’Homme et une alimentation adaptée à la génétique humaine forgée au paléolithique et non selon l’alimentation de ces 100 dernières années : Je propose donc la Diététique ancestrale ʺBioʺ avec beaucoup de végétaux, beaucoup moins de viandes et de céréales , l’éviction totale des produits laitiers, des cuissons basses températures à la vapeur douce.

8. Pourquoi insistez-vous tellement sur l'exercice physique ?

Les sportifs ont plus de masse osseuse car ils possèdent plus de masse musculaire. L’os est un tissu vivant que l’on peut stimuler par des contraintes et les petits chocs en sautillant d’un pied sur l’autre, comme cela se produit dans la course… courir avec un sac à dos chargé de quelques kilos est une bonne méthode pour stimuler l’os… à condition de ne pas l’avoir empoisonné auparavant par des BIPHOSPHONATES… classe de « médicaments » vendus comme « anti ostéoporose », détestée par les dentistes à juste titre à cause des lésions de l’os de la mandibule.

9. Selon vous, il faut finir, une fois pour toutes, avec la dictature du calcium contenu dans le lait de vache ...

Le calcium du lait de vache est fait pour son veau, exclusivement…. Tout comme les hormones de croissance contenue dans le lait de la vache, tout comme les immunoglobulines du lait de vache, destinées aux veaux pour lutter contre des maladies bovines. Je prétends qu’il faut en finir avec les laits animaux pour les humains… tout court. (Les agriculteurs sont les premières victimes de notre société chimico- lactée.)

10. Peut-on prévenir (soigner) l'ostéoporose par des médicaments ?

Catégoriquement non. La vitamine D n’est pas un médicament, c’est une hormone fabriquée par l’Homme, à base de cholestérol, sous l’action des rayons du soleil. C’est donc un produit naturel indispensable à la santé humaine, qui agit favorablement sur l’ensemble des cellules humaines, en plus de ce que l’on connaît déjà sur la cellule osseuse. Le calcium, le magnésium, le phosphore, le manganèse, etc. sont des éléments naturels aussi dont nous sommes constitués et on ne peut pas parler de médicaments à leur sujet.

11. Un mot de conclusion ...

L’Épistémologie nous indique que le Progrès médical n’est pas linéaire. La Connaissance scientifique peut avancer par…. des erreurs, des errements, des doutes, des retours en arrière, des regrets. « L’erreur est humaine …. », il est regrettable de vouloir s’y complaire… La notion d’ostéoporose « maladie de la femme ménopausée » a du plomb dans l’aile… et c’est tant mieux.

Dr Poinsignon. Janvier 2016.

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